Ernest Breleur évoque sa participation à la vingt-deuxième Biennale de São-Paulo

Le numéro 3 de Faire Mondes sera consacré à la représentation de la Caraïbe dans les plus importantes foires internationales et à la place de la Caraïbe dans le milieu international de l’art.

En amont de ce numéro 3 à paraître au tout début du mois de décembre, le blog Faire Mondes vous propose d’écouter Ernest Breleur évoquer sa participation à la vingt-deuxième Biennale de São-Paulo

Ainsi nous pouvons amorcer ensemble cette réflexion sur la présence de la Caraïbe dans les manifestations internationales.  Un certain nombre de pays des Caraïbes ont organisé des pavillons à la Biennale de Venise  dans le passé – la Jamaïque, Haïti, Antigua, Cuba et Grenade en sont des exemples – et d’autres envisagent la meilleure façon d’obtenir une représentation dans cet événement important. Mais les défis financiers et organisationnels qui sont considérables soulèvent de sérieuses questions sur la meilleure façon pour les petits pays insulaires en développement de remédier aux déséquilibres des pouvoirs importants de la représentation dans le monde de l’art, particulièrement lorsque leurs infrastructures artistiques manquent de ressources.
Comment les pays du Sud global peuvent-ils visibiliser leur diversité et négocier leur représentation sur les cartographies des circuits de l’art, compte tenu des déséquilibres importants des ressources économiques et autres ?