Le comité de rédaction
DOMINIQUE BREBION
Diplômée de l’Ecole Supérieure de Journalisme (Paris) et titulaire d’un DEA de lettres modernes Les Armes Miraculeuses d’Aimé Césaire et Les Armes Enchantées de Wifredo Lam ou le Dialogue du Scriptural et du Figural
Conseiller pour les arts plastiques à la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Martinique (Ministère de la Culture) entre 1987 et 2016 et Vacataire à l’Université des Antilles pour un cycle sur le développement des marchés culturels caribéens à des étudiants de Master I de 2010 à 2017
Commissaire pour la Martinique lors des Biennales Internationales de São Paulo (Brésil) en 1994 et 1996, pour le National Black Art Festival d’Atlanta (USA) en 1996. Et, en 2010 pour la participation de la Martinique au programme City State de la Biennale internationale de Liverpool.
Commissaire pour la participation de la Martinique à de nombreuses manifestations caribéennes : Carib Art (Iles néerlandaises 1992), la Carivista (Barbade 1998) , Migration in the Caribbean Diaspora (University of Central Florida 2001) ainsi que, pour l’ensemble de la Caraïbe francophone, lors de la Première Triennale de la Caraïbe organisée par la République Dominicaine (2010) .
Commissaire pour les cycles Femmes , formes, foules (2006), Métaphores du corps (2007), Ecritures photographiques et territoires (2008) du CMAC scène nationale de Martinique, de Remix en Caraïbe (2016) à Tropiques Atrium ainsi que des expositions Atlantide Caraïbe (2008), Vous êtes ici (2010) et Visions archipéliques (2016), Raymond Médélice : De formidables machines à rêver (2018) présentées à la Fondation Clément, Pictural (2019).
Yolanda Wood a obtenu sa licence en 1974 et soutenu son doctorat en Histoire de l’art en 1993. Elle a fondé en 1985 la chaire d’art des Caraïbes à l’Université de La Havane. Elle a donné des cours d’art cubain et caribéen à différents niveaux et institutions académiques. Professeur invité à l’Université Iberoamericana de Mexico et bourse PosDoc à l’UNAM 2017-2018.
Elle a publié des travaux scientifiques dans des magazines spécialisés nationaux et internationaux. Parmi ses livres récents,on peut citer : Proyecto de artistas cubanos en los años 30 (Letras Cubanas, 2006), Islas del Caribe: naturaleza-arte-sociedad (Université de La Havane-CLACSO, 2012) et Caribe : universo visual (Éditorial Félix Varela, 2017).
Elle a effectué des voyages d’étude dans des pays d’Europe et d’Amérique. Elle a donné des conférences et des cours de troisième cycle à l’Institut des enquêtes esthétiques (Mexique), à l’Université polytechnique (Valence) et à l’Université Quisqueya (Haïti), entre autres.
Membre de l´Association des arts visuels (UNEAC) et de l´AICA International. Doyen de la Faculté des arts et lettres de l’Université de La Havane (1994-2000) et Vice-Recteur de l’Institut supérieur d’art de Cuba (1985-91). Conseillere culturelle en France (2000-2005). Directrice du Centre d’études caribéennes à la Casa de las Américas (La Havane) et à Anales del Caribe (2006-2016). Président de l’AEC 2017-2018.
YOLANDA WOOD PUJOLS
MONIQUE MIRABEL
Agrégée en arts plastiques, Monique Mirabel a enseigné au collège et au lycée après des études à L’Ecole du Louvre et à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts (Paris).
Elle a participé à la formation des professeurs d’arts plastiques dans le cadre du Plan Académique de Formation des professeurs d’arts plastiques.
Membre du comité technique du FRAC Martinique de 1987à 1992, elle a également collaboré à la création de la revue Papaye, revue destinée aux professeurs d’arts et rédigé de nombreux articles pour la revue ARTHEME et le blog de l’Aïca caraïbe sud.
Plasticienne, elle a présenté plusieurs expositions individuelles comme A Corps 1993, A Corps perdu 2003, A Corps et en Corps 2006 …et participé à des expositions collectives.
Maica Gugolati est chercheure en anthropologie affiliée à l’Institut des Mondes Africains, en France. Membre d’AÏCA Caraïbes du Sud et de l’Association Internationale des Critiques d’Art AICA, elle est écrivaine et artiste.
Elle est titulaire d’un doctorat (EHESS 2018, École hautes études en sciences sociales) en anthropologie sociale et s’est spécialisée dans l’anthropologie de l’art et des performances urbaines. Elle est experte en théories postcoloniales et en pratiques décoloniales, et travaille sur des projets qui associent l’art et la recherche ethnographique.
Ses projets artistiques ont été exposés à travers le monde entier et portent sur la performativité du pouvoir dans les singularités postcoloniales, l’extractivisme ainsi que la diaspora et les déplacements liés à l’ingénierie entre le Panama et les Antilles. Maica Gugolati travaille aussi en tant que commissaire d’exposition indépendante. Ses derniers projets expérimentaux internationaux portent sur le thème « handicaps invisibles ».
Enfin, elle est également l’autrice de plusieurs blogs et articles universitaires. Ses contributions sont notamment publiées par Illinois Press, Routledge, CRNS, Allegra Lab et Faire Monde(s) ainsi que dans des journaux en ligne ou au format papier comme En Être.
Maica Gugolati
ALLISON THOMPSON
Allison Thompson (Ph.D.) est une historienne de l’art et commissaire d’exposition vivant à la Barbade.
Elle est chargée de cours à la Division des beaux-arts du Barbados Community College, spécialisée dans l’art moderne et contemporain des Caraïbes, de l’Afrique et de la diaspora africaine.
Elle est codirectrice avec Ewan Atkinson de PUNCH Creative Arena, une initiative curatoriale qui vise à présenter et interroger la production créative avec un accent multidisciplinaire sur les pratiques artistiques caribéennes et internationales.
Thompson a travaillé avec un certain nombre d’organisations culturelles dans les Caraïbes, dont le Barbados National Art Gallery Committee, ICOM Barbados. Elle est le président fondateur de l’AICA Southern Caribbean, une section régionale de l’ Association internationale des critiques d’art.
Elle est actuellement vice-présidente du conseil de la Barbados National Art Gallery.
Allison travaille avec le Black Diaspora Visual Arts project depuis 2007, organisant une série de symposiums et d’expositions visant à créer une plus grande visibilité pour l’art caribéen et à développer des relations de travail plus solides et durables dans toute la diaspora.
Elle a également travaillé avec le programme de mentorat de l’International Curators Forum, Beyond the Frame. Elle a écrit de nombreux articles sur l’art caribéen, co-écrit le livre Art in Barbados: What kind of mirror image et co-éditéCurating in the Caribbean avec les contributions de neuf conservateurs, écrivains et artistes travaillant dans la région.
Daisy Lambert a été assistante de collection au Cnap (Centre national des arts plastiques) avant de devenir curatrice indépendante et chercheuse.
Elle participe à plusieurs projets d’expositions collectives en France et à l’étranger : Van Abbemuseum (Eindhoven, Pays-Bas); Le Lac (Bruxelles, Belgique); La Villa Arson (Nice), Le Frac Ile de France et la Fondation Fiminco (Romainville).
Attachée à l’étude des mécanismes d’inclusion et d’exclusion dans les institutions culturelles, elle produit des projets curatoriaux pensés comme un effort critique à prendre de la distance avec des savoirs et modes de pensées systémiques et dominants. Ils sont autant des outils de réflexion que d’agentivité.
En lien étroit avec son travail curatorial, elle mène une activité de recherche. Elle produit une étude sur le FRAC Martinique en 2018 et travaille actuellement sur la réappropriation du quimbois antillais dans la création contemporaine.
Elle intervient régulièrement dans le cadre de workshops et conférences sur les enjeux de monstration du travail d’artistes noir•e•s afrodescendant•e•s, sur les pratiques curatoriales décoloniales, sur la santé mentale et les pratiques de soin. Elle co-fonde d’ailleurs en 2023 le collectif SMAC (Santé Mentale dans l’Art Contemporain).
DAISY LAMBERT
DOROTHEE DUPUIS
Dorothée Dupuis (née en 1980 à Paris) est commissaire d’exposition, critique d’art et éditrice d’art contemporain.
Sa pratique se concentre principalement sur l’intersection des arts et de la politique, et s’inspire des théories féministes, post-marxistes et décoloniales.
Dupuis est la directrice et fondatrice (2013) du magazine Terremoto.mx, basé à Mexico. Avant de déménager à Mexico en 2012, elle a été directrice de Triangle France, un programme d’exposition et de résidence à but non lucratif à Marseille, en France, de 2007 à 2012, et assistante-conservatrice au Centre Pompidou de 2005 à 2007. Depuis 2012, Dupuis est commissaire indépendante et a écrit sur l’art des Amériques autant dans Terremoto que dans des publications internationales.